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Pourquoi vous êtes malheureux au travail

Il m’a suffi d'une heure par jour pour changer de vie.

Dans cet e-mail, je vous dévoile comment j’ai transformé ma vie en 6 mois :

  • Les vraies raisons qui nous empêchent d’être heureux au travail. 

  • Pourquoi vous ne démissionnez pas pour lancer votre propre projet.

  • Le plan étape par étape qui m’a fait passer de junior dans un grand groupe à la tête d’une marque de culottes menstruelles générant 2,8 millions € de chiffre d’affaires dès sa première année.

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C’était un lundi matin au bureau. J’étais devant mon écran, la boule au ventre, à attendre que mon chef arrive. L’horloge indiquait 9h32. 

Je savais que je ne pouvais plus reculer : il fallait que je lui parle. Plus j’attendais, plus le stress me prenait au ventre. Et s’il réagissait mal ? S’il pensait que j’étais en train de l’abandonner ? J’avais passé tout le week-end à tourner cette conversation en boucle dans ma tête. Comment lui dire ? « Pascal, je veux démissionner. »

L’ascenseur s’ouvre, et voilà que le bruit de ses pas se rapproche. Il me sourit comme tous les matins et me dit  : 

— Salut Fanny !

Mon cœur bat la chamade. Allez, vas-y.

— Salut Pascal, ça va ? Je peux te parler 5 minutes ?

Finalement, j’ai tout expliqué à Pascal et ça s’est super bien passé. 

À la fin de notre entretien, j’ai repensé à tout mon parcours : comment j’en étais arrivée là : prête à laisser tomber ce taf pour l’inconnu.

Je me suis souvenu de mes années à Sciences Po et à la Sorbonne, à vivre avec 820 euros par mois à Paris – c’était serré, mais je m’en sortais. 

J’ai adoré mes études. Les difficultés financières n’étaient pour moi que temporaires : je me disais qu’après, j’aurais un bon travail et un vrai salaire. Je serai heureuse et épanouie.

Quelle ironie… 

Zone d’illusion versus Zone de bonheur :

Revenons un peu en arrière.

Après mon stage de fin d’études, je me suis retrouvée chef de produit chez Bouygues Construction. Sur le papier, job super intéressant : travailler avec les grandes métropoles du monde pour imaginer la ville de demain. 

Niveau confort financier, c’était le rêve. Rien que le fait de ne plus réfléchir pour me payer un café en terrasse m’a changé la vie. 

En réalité, comme beaucoup de cadres de grands groupes, je passais mon temps à : 

  • Faire des PowerPoint

  • Répondre à des boucles d’e-mails sans fin

  • Participer à des réunions inutiles sans ordre du jour, ni prochaines étapes 

Moi je voulais apprendre, apporter de la valeur, avoir le sentiment d’avancer dans mon travail, de m’épanouir. 

J’étais loin du compte. 

Mon potentiel était sous-exploité.

J’étais très occupée dans mon job mais totalement improductive. Je n’étais pas épanouie dans ce job. 

Je rêvais de monter mon propre projet un jour mais en attendant 2 choses m'empêchaient d’agir : 

  1.  Le sentiment de sécurité :  

Mon salaire tombait tous les mois, on me payait pour partir en vacances, j’avais des tickets-restau et un plan épargne entreprise très intéressant. 

Mon chef était adorable. Les collègues supers sympas. 

J’avais bien le droit de profiter d’un peu de confort après avoir vécu avec si peu et travaillé dur toute ma scolarité…

Cette réalité était trop dure à affronter à cause du deuxième piège dans lequel j’étais tombée : 

  1. J’avais peur :

  • peur d’échouer

  • c’était trop risqué financièrement 

  • je ne savais pas par où commencer

  • je ne voulais pas avoir un trou dans mon CV

  • je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire et ça m’angoissait

Je justifiais mon choix de ne pas agir plutôt que de trouver des solutions pour chacune de ces objections.

J’attendais une intervention divine pour ne plus avoir peur de me lancer. 

La pire de toutes mes excuses ? Le manque de temps. 

En réalité, j’étais capable de travailler 8h par jour pour quelqu’un d’autre mais pas de prendre 1h par jour pour travailler pour moi.  

Je pouvais rester comme ça encore des années. Je mettais tout ça sous le tapis. 

Un jour, j’ai fêté mes 3 ans chez Bouygues et j’ai fait un petit bilan : “si je continue chaque jour à faire la même chose que le jour précédent, où est-ce que j’en serais dans 6 mois ? 

Même job, mêmes dilemmes, mêmes excuses.  

Est-ce que je pouvais baser ma vie sur le confort et la peur ? 

non, absolument pas.

Il fallait que je réponde à chacune de mes peurs en trouvant des solutions pour me sécuriser et ne plus avoir aucune excuse. (Je vous explique mon plan zéro risque étape par étape plus bas). 

L’argent et la bonne ambiance dans mon service n'étaient plus des compensations suffisantes pour ce que ce taf me prenait : ma liberté et mes rêves.

Il fallait que je sorte de ma zone de confort si je voulais découvrir ce que j’étais vraiment capable de réaliser. 

Travailler pour soi ou travailler pour quelqu’un d’autre :

Mon échelle de l’alignement.

93% des salariés ne sont pas impliqués dans leur job. 

Ça veut dire qu’on passe la plupart de notre temps à ne pas être impliqué dans notre vie. 

Je crois qu’il relève de notre responsabilité individuelle de mettre notre temps et notre énergie au service de nos propres rêves et de nos propres ambitions.

Pourtant, nous sommes une majorité à passer nos journées à construire les ambitions de quelqu’un d’autre, à construire l’entreprise de quelqu’un d’autre. 

Car la vérité c’est que quand on travaille pour quelqu’un, on ne peut pas travailler totalement pour soi. 

Les objectifs de l’entreprise pour laquelle vous travaillez ne peuvent pas s’aligner parfaitement avec vos objectifs professionnels et personnels.

Vous n’êtes pas maître à bord. 

Vous ne maîtrisez pas le produit, vous ne maîtrisez pas les clients, vous ne maîtrisez pas le chiffre d’affaires et encore moins la stratégie.

“Mais je ne veux pas créer d’entreprise.” 

Créer une association dans ce cas. Créer n’importe quel type de projet. 

La manière la plus efficace de s’épanouir est de créer un projet aligné avec ses aspirations. 

En parallèle de son job ou pour le remplacer complètement. 

Démissionner de chez Bouygues n’a pas été une décision facile mais ça a été l’une des meilleures décisions de ma vie. 

À notre époque, nous avons accès à des outils numériques incroyables. 

Nous vivons dans un pays libre où il est possible de se réaliser en tant que personne. À l’échelle de l’histoire de l’humanité, c’est une chance énorme. 

Notre devoir est de faire honneur à ce privilège. 

Il y a 50 ans, je n’aurais jamais pu me lancer dans le textile avec 250 € et me retrouver avec 50 000 clients 12 mois plus tard. Pour avoir une telle force de frappe, il aurait fallu acheter une usine, des tissus, avoir des salariés … 

Étant donné que je ne suis pas une riche héritière, ça n’aurait pas été possible pour moi. 

Aujourd’hui, nous avons le pouvoir de créer des choses que nous ne pourrons jamais créer en tant que salariés.

Alors, voici mon plan en 4 étapes pour prendre son destin en main (en 6 mois) : 

Étape 1 : Savoir où l’on veut aller 

On ne peut pas aller dans la bonne direction sans savoir quelle est notre destination. C’est très logique mais peu de personnes ont des objectifs formalisés.

Pour connaître ma direction, j’ai un petit exercice simple. 

Je prends une après-midi seule et au calme. Je me plonge dans une atmosphère relaxante : sport + douche + tasse de thé. 

Je m’installe sur mon canapé et j’imagine ma vie rêvée dans 5 ou 10 ans. 

Où suis-je ? Dans quel environnement ? Avec qui ? Qu’est-ce que je fais ? Comment se passe ma journée ?

À l’époque de Bouygues, j’ai vu 3 choses : 

  • j’ai une boîte qui change la vie des gens 

  • j’avance beaucoup plus vite dans mon travail

  • je suis indépendante et j’ai réussi à remplacer mon salaire 

Ensuite j’écris mes objectifs sur une feuille avec un horizon de temps. 

Ça ne veut pas dire que l’objectif ne va pas s’ajuster à mesure que j’avance, au contraire. 

L’important c’est d’avoir une direction et une deadline. 

Étape 2 : Apaiser ses peurs 

Une solution assez simple répondait en fait à la majorité de mes peurs : commencer à avancer sur mon projet en parallèle de mon activité principale. 

Se faisant, je limitais la peur d’échouer, le risque financier et je n’aurais pas de trou sur mon CV.

Étape 3 : Créer un plan d’action 

En me basant sur les grands objectifs élaborés à l’étape 1, je formalise un rétroplanning des actions à mener. 

Je choisis 2 ou 3 actions grand max pour le mois qui arrive. Ça me laisse assez de temps pour avoir des premiers résultats et c’est un horizon de temps assez proche pour me mettre un peu la pression et rester motivée. 

Par exemple : 

  1. Trouver une idée pour améliorer la vie des gens.

  2. Me former aux meilleures méthodes pour monter un projet entrepreneurial. 

Étape 4 : 1h de concentration chaque jour 

« Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l’objectif. » Aristote

Tous les matins avant de faire quoi que ce soit d’autre, je bloque minimum 1h pour travailler sur mon plan d’action. 

Ça peut paraître pas grand-chose mais si on fait ça pendant 6 mois, ça fait déjà 180h de travail. 

1h bien concentrée avec un plan clair vaut bien une journée de taf à moitié motivée où vous vous interrompez toutes les 20 minutes pour X ou Y raison. 

Et puis, quand on a qu’1 heure pour avancer, on va droit au but. 

Une fois que vous êtes suffisamment confiant dans la réussite du projet, vous pouvez lâcher votre job et vous y mettre à 100% si ça vous plaît. 

250 euros de budget + 1H par jour = 50 000 clientes 12 mois plus tard

C’est comme ça qu’en cherchant comment améliorer la vie des gens, je me suis intéressée à l’inconfort des protections hygiéniques. 

Pour tester mon idée, j’ai créé un simple sondage de 10 questions : Comment vivez-vous vos règles ? 

Je l’ai posté sur tous mes réseaux sociaux. 

En 48h, je récoltais 600 adresses e-mails de femmes intéressées par la suite du projet. 

Quelques mois plus tard, je lançais la première culotte menstruelle en Europe.

On trouve maintenant ce produit dans toutes les pharmacies et tous les supermarchés.

Avec 250 € de budget de départ et 1h de mon temps, ma vie a radicalement changé :  

  • J’ai voyagé, 

  • J’ai appris énormément sur moi, 

  • J’ai rencontré des personnes incroyables, 

  • Mon niveau de compétences professionnelles a suivi une exponentielle, 

  • J’ai gagné beaucoup plus d’argent qu’en étant cadre dans une grosse boîte,

  • J’ai reçu des messages de milliers de femmes me disant “merci d’avoir changé ma vie.” 

L’année 2025 va passer de toute façon. 

Si vous prenez les choses en main maintenant, les 6 prochains mois peuvent complètement changer votre vie. 

Qu’est-ce qui vous en empêche ? 

Avez-vous un ami qui pourrait bénéficier de ces conseils ? 

Transférez-lui cette newsletter. 

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Fanny 😎